Émerveillement
Collage, encre, strass et techniques mixtes sur papier.
Dans la pleine lune accomplie, les particules de givre sur les feuilles de chêne, les branches des sapins enneigés, la brillance argentée de l'hiver, la chouette effraie nous regarde et nous parle.
Le tableau a trouvé sa place dans le cabinet d'un orthodontiste, en Haute-Savoie...
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Abritant sous mon manteau bleu de nuit toutes les nuances de vos émotions.
Regardez tous mes diamants parsemés dans l’Univers.
Ils vous diront la beauté de l’éternité.
Les nuages même ne peuvent les cacher.
Car leur vol s’essouffle dès qu’ils essayent de quitter leur terre.
Seuls les cœurs qui crient viennent jusqu’ici.
Si les hommes s’unissaient dans la douleur, mes étoiles répondraient…
D’Andromède ou du Grand Nuage de Magellan, du Moulinet, du Sombrero ou du Tournesol, du Têtard, du Tourbillon ou du Triangle. Toutes, elles arriveraient en courant pour se rassembler, surgissant bien échevelées de leur grande course depuis mes Champs Elysées.
Rigel la bleue, Sirius la blanche, Arcturus l’orangée, et la rouge Bételgeuse. Canopus la jaune teintée de blanc, Véga ou Achernar les blanches teintées de bleu. Tout ce beau monde coloré serait de la fête.
Comme des pierres précieuses éparpillées sur un établi, rubis, quartz, opale, saphir, elles attendraient là, dans un écrin de lumière, que la main d’un divin bijoutier habile les aligne sur un fil, autour d’un diamant noir.
Et c’est le fil d’or tissé sur terre par toutes les âmes écorchées et leurs émotions partagées, qui l’aiderait à créer un éblouissant collier.
Un collier d’étoiles pour magnifier l’Univers, que seuls les cœurs en peine pourraient admirer.
Autolouange-Texte de Catherine Mazarguil
D’un roulement lourd et gras, sur un rythme pataud, les gros tracteurs tracent leurs sillons dans la terre épaisse. Et ça me fait penser à mon grand père qui dansait la bourrée auvergnate à chaque fin de repas de famille, le petit verre de gnôle à la main, les yeux plissés, au corps trapu de Hun envahisseur.
Avril / Les lérots
C’est une farandole d’acrobates, espiègles comme leurs cousins les écureuils, vifs et craintifs comme leurs cousines les souris. Les lérots aux grandes oreilles et au poil gris, vont et viennent entre terre et ciel sur les poutres de l’appentis. Le printemps et sa douceur leur offrent une piste de danse pour un quadrille joyeux à l’approche des jours encore plus doux.
Textes et photo de Catherine Mazarguil
Création bracelet "Cléopâtre"
Perles de verre, perle Murano, métal argenté
A commander chez MuditaCréations
La cour du mûrier de l'Ecole des Beaux-Arts,
rue Bonaparte, Paris
Mine graphite, pierre noire, rehaut de blanc
sur papier tient au café